Famille Galouzeau de Villepin

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Famille Galouzeau de Villepin
Image illustrative de l’article Famille Galouzeau de Villepin

Blasonnement Blason lignée de Crolbois D'azur, à une fasce d'or, accompagnée de trois écussons d'argent
Branches 4 branches
Période XVIIe siècle - XXIe siècle
Pays ou province d’origine Bourgogne
Demeures Château de Thurelles
Charges Premier ministre
Sénateur
Maire
Capitaine général des fermes
Magistrat
Fonctions militaires Général de brigade
Colonel
Officier supérieur
Récompenses civiles Ordre de Saint-Sylvestre
Ordre national du Mérite
Ordre de Saint-Charles
Récompenses militaires Ordre national de la Légion d'honneur
Croix de guerre 1939-1945
Croix de guerre des Théâtres d'opérations extérieurs

La famille Galouzeau de Villepin est une famille subsistante d'ancienne bourgeoisie française, originaire de Bourgogne, puis établie en Lorraine.

Cette famille compte parmi ses membres deux hommes politiques français, dont l'un fut Premier ministre sous la Ve République, des hauts fonctionnaires, de nombreux officiers supérieurs dans toutes les armes, des dirigeants de sociétés, et un sculpteur.

Dix-huit porteurs du nom ont été décorés de l'ordre national de la Légion d'honneur[1], dont seize à titre militaire[2].

Historique[modifier | modifier le code]

La famille Galouzeau de Villepin est une famille originaire de Côte-d'Or[3]. Certains de ses premiers membres furent des traitants, c'est-à-dire des personnes détenant une charge de collecteur d'impôts, par exemple de receveur des tailles[4].

Liens de filiation entre les personnalités notoires[modifier | modifier le code]

Origine[modifier | modifier le code]

  • Didier Galouzeau, cordonnier, demeurant à Laignes (Côte-d'Or), puis à Cruzy-le-Châtel (Yonne) marié en 1695 avec Suzanne Rouot[5].
    • Jean-Baptiste Galouzeau (1701-1780), recteur d'école à Cruzy-le-Châtel (1717-1780) (Yonne) greffier civil et criminel de la justice du bailliage de Cruzy-le-Châtel (Yonne), marié en 1721 avec Michelette Michelot.
      • Jean-Baptiste Galouzeau (1725-1778), capitaine général des fermes du roi à Gérardmer (Vosges)[6], marié en 1746 avec Jeanne Girardin (1719-1785).
        • Jean Baptiste Galouzeau (1750-1815), capitaine général des fermes du roi à Saint-Avold (Moselle), puis juge à Buzy (Meuse), il rajoute la particule " de Villepin " avec aussi ses deux frères entre 1778 et 1783, marié en 1783 avec Marie Thérèse Brouchon (1766-1835), dont :
          • Joseph Thérèse Galouzeau de Villepin (1786-1872), négociant à Metz et commissionnaire, marié le à Metz, avec Apolline Guertsmayer (1793- ).
            • François-Xavier Galouzeau de Villepin, né le à Metz et décédé le à Paris. avocat à la Cour royale de Paris, membre de l'Académie de Metz, commandeur de l’ordre de Saint-Sylvestre des États pontificaux[2], marié à Marie-Eugénie de Blair (1815-1896)[7],[8],[9], fille de Charles Armand de Blair[10] et de Louise Catherine Alberte de Crolbois de Seewald, baronne de Seewald et baronne du Saint-Empire, dernière de sa famille[11]. Trois de ses fils furent les auteurs de trois branches subsistantes :
              • Georges Galouzeau de Villepin (1849-1931)
              • Alphonse Galouzeau de Villepin (1850-1933)
              • Robert Galouzeau de Villepin (1851-1901)

Branche de Georges Galouzeau de Villepin[modifier | modifier le code]

Branche d'Alphonse Galouzeau de Villepin[modifier | modifier le code]

Branche de Robert Galouzeau de Villepin[modifier | modifier le code]

Branche puinée (éteinte)[modifier | modifier le code]

Portraits[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 20, page 101, Galouzeau de Villepin
  • Patrick Galouzeau de Villepin, Encore et toujours : François Galouzeau de Villepin (1814-1885), un lorrain émigré à Paris au XIXe siècle
  • Patrick Galouzeau de Villepin, Maintenir : Histoire de la famille Galouzeau de Villepin 1397-1987, Paris, 1987

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Caroline Fontaine et Laurent Valdiguié, Mon grand-père était un poilu : dix politiques livrent leurs secrets de famille (lire en ligne)
  2. a b et c Site de l'association des honneurs héréditaires - notice Galouzeau de Villepin (lire en ligne)
  3. Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome 20, page 101, Galouzeau de Villepin
  4. Dictionnaire de la vraie / fausse noblesse, 2008, éditions Tallandier, page 176
  5. Patrick Galouzeau de Villepin, Maintenir : Histoire de la Famille Galouzeau de Villepin, Paris, 1987
  6. Michel Stelly, Les fermes du Roy au XVIIIe siècle : l'exemple de quelques employés des fermes de Lorraine, site de l'ARCEA - Saclay - Exposé du 18 mars 2014
  7. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire français, Sédopols, 2012
  8. lire en ligne, Abbé F. J. Porier, Metz, documents généalogiques : armée, noblesse, magistrature, haute bourgeoisie : d'après le registre des paroisses, 1561-1792, 1899, page 74
  9. Base Leonore : acte de naissance d'Armand Georges Galouzeau de Villepin, fils de François Xavier Galouzeau de Villepin et de Marie Eugénie de Blair.
  10. Gustave Chaix d'Est-Ange, lire en ligne, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle, tome IV, 1905, page 326
  11. Alain Petiot, Les Lorrains et l'Empire, Éditions Mémoire & Documents, 2005, page 131(blason d'origine : Armoiries des Crolbois de Seewald, (Allemagne, Lorraine) "D'azur à la fasce d'or, accompagnée de trois écussons d'argent. S.: deux lions regardants d'or, lampassés de gueules"),
  12. Villepin, le cauchemar de Sarkozy par Thierry Desjardins (lire en ligne)
  13. Biographie d'Arthur de Villepin.